programmation de la soirée du 12 mai à St-Brieuc
19h30
Le
Circus Baobab est une troupe issue du Centre National d’Art Acrobatique de Guinée. Initié en 1998 à Conakry par Laurent Chevalier, cinéaste, et Baïlo Télivel Diallo, alors Directeur National de la Culture, Pierrot Bidon, fondateur d’Archaos et figure du cirque contemporain français, participe à la sélection des artistes (parmi des danseurs, percussionnistes et acrobates) et pose les bases du projet. La troupe a vocation à devenir le premier cirque acrobatique aérien d’Afrique. L’idée d’un spectacle dont la scénographie s’articulerait autour d’un baobab prend forme. Cette aventure franco-guinéenne commence par une première création La légende du singe tambourinaire suivi d’un second spectacle plus adapté aux scènes européennes, Les tambours sauteurs. La compagnie s’inscrit dans la mouvance du nouveau cirque tout en s’inspirant de la richesse du patrimoine culturel guinéen. Une rencontre fructueuse entre deux mondes, celui du cirque et celui de l’Afrique.
Pour sa troisième création, Nimba, Circus Baobab est allé puiser aux sources de la culture Baga, petite ethnie implantée sur la côte atlantique de la République de Guinée. Le choix du retour à un sujet ethnique ne s’est pas fait au hasard : symbole de la Guinée, de la fertilité, de l’abondance. Nimba symbolise aussi la représentation de la femme africaine, et donne le ferment pour un sujet d’actualité et très sensible sur le continent africain : le rôle de la femme dans le développement économique, social et culturel de l’Afrique. La tradition est ici transposée dans une vision moderne, loin de tout exotisme.
Circus Baobab emprunte autant à l’esprit du cirque contemporain, à la musique et à la danse qu’aux légendes séculaires et à la tradition des comédies d’Afrique de l’Ouest. A déguster sans modération pour découvrir un voyage spectaculaire et enchanteur au pays des masques Baga.
site internet: www.circusbaobab.org
21h15
Toma Sidibé«La musique est ma principale source de motivation, ma ligne de conduite et mon moyen privilégié d’expression. Elle donne à ma vie toute sa signification».
C’est dans cet état d’esprit que le jeune artiste français,
Toma Sidibé, né en Côte d’Ivoire, a abordé le Mali où il a appris le djembé auprès d’un maître malien, Sega Sidibé, qui lui a aussi donné son nom. Le groupe de Toma s’équilibre entre ses proches de Poitiers et sa nouvelle famille de Bamako. Ces attaches donnent à sa musique des teintes mandingues naturelles. Toma Sidibé s’est nourri de ses voyages, arpenteur de contrées fascinantes et sondeur fasciné de l’âme humaine.. « Il s'est passé beaucoup de choses pendant quatre ans. Nous avons vécu de grands moments en Égypte, au Brésil, au Canada, au Mali, sans oublier la sortie d'un album live ». Chaque fois qu’il a fallu poser ses bagages Toma a su être au rendez-vous : il a enregistré et sorti son premier album avec la complicité de Mali K7, dans son pays d’adoption, puis il a conquis la presse et le public français avec Mali Mélo, album réalisé avec la complicité de Doctor L.
Matin d’exil, son nouvel opus, conte l’histoire d’un jeune Malien, l’histoire d’un exilé, Hamadi Gaïnako, peul du Mali qui rejoint l’Europe. L’auditeur devient son compagnon de voyage sur le chemin de l’exil, assistant à la fête organisée pour son départ, partageant ses désillusions en Occident... « Mali-Mélo et Matin d’exil sont des albums frères. On y retrouve des thèmes qui me sont chers : la folie d’un système qui fait que l’on fonce dans le mur tête baissée, la difficulté de vivre loin des gens que l’on aime, la puissance de la relation humaine en Afrique, les destins bousillés pour des histoires de papiers... » Dans cette histoire il y a beaucoup de Toma, de ses colères et ses espoirs, de ses rencontres : on y croise la chanteuse malienne Mamani Keïta (électro Bamako), Guizmo (Tryo), Cheick Tidiane Seck, le sorcier des claviers mandingues et Séga Sidibé.
Sa musique s’écoute comme un conte sur le thème du voyage, où l’afro beat se mêle à la kora, aux percussions et à la flûte, sur une voix africaine. Accompagné de son groupe, Duniakaw, il a sillonné la France avant de continuer en Afrique, en Amérique du Sud et au Canada. Toma Sidibé présente de nouveaux morceaux au public breton pour une vraie fête à l’allure mandingue.
site internet: www.toma-sidibe.com
23h00
Touré Kunda est l'une des formations africaines des plus connues dans le monde, l'une des toutes premières à avoir expatrié les cultures africaines. Les frères jumeaux Ismaïla et Sixu* Tidiane Touré puisent avec délice dans un répertoire de 30 années émaillé de quinze albums flamboyants. Depuis les débuts en 1977 dans la région sud du Sénégal, en Casamance, les deux frères ont tracé leur route avec le succès que l’on sait : trois disques d’or, 700 concerts et festivals sur tous les continents. Leurs tournées internationales (Europe, Etats-Unis, Japon) ont été de véritables plébiscites. Ils ont participé aux plus grands festivals européens et ont égalé en cela les plus grands groupes de rock (*prononcer Sirou).
A l’avant-garde de la World Music, ils abordent aussi bien les mélodies aux accents pop, jazz, latino ou reggae sans jamais oublier leurs racines. Ils chantent en sept langues africaines, en français et en anglais. Leur nouvel album Nité qui est paru en décembre 2006 chez Wagram prône la paix et l’humanisme et rend hommage à Léopold Sédar Senghor. A l’occasion de la réédition de leurs albums et de la sortie de Nité, Touré Kunda reprend la route pour renouer avec la chaleur des concerts qui firent du live Paris-Ziguinchor le meilleur concert de musique africaine à ce jour.
"Le groupe des frères Touré est la première formation de musique africaine à s’être imposée sur le marché francophone comme une valeur sûre. L’appellation World Music est quasiment née avec leur succès." (Mondomix)
site internet: www.tourekunda.com
0h45
Petit Adama & GombofolaRévélé virtuose et jeune prodige du djembé au Mali, "
Petit Adama" se produira à Complet’ mandingue entouré des musiciens du groupe
Gombofola de Poitiers. Attendu par le public français, c’est bien l’un des meilleurs percussionnistes de sa génération qui enflammera la scène de Robien.
A 12 ans, il est repéré par le regrété Soungalo Coulibaly, qui l'intègre dans son groupe en tant que soliste et auprès de qui il passera toute son adolescence.
Depuis son arrivée à Bamako au Mali en 1993, ses qualités de musicien multiinstrumentiste (djembé, dundun, guitare, balafon, kora, n’goni) et d’arrangeurs lui ont valu d’être sollicité par les plus grands noms de la scène malienne : Babani Koné, Amy Koïta, Kandia Kouyaté, Kassé Mady Diabaté, Basékou Kouyaté, Djelimady Tounkara ou encore Cheick Tidiane Seck.
Plus récemment, Dee Dee Bridgewater a fait appel à lui pour faire partie intégrante de la formation malienne qui l'entourre dans son dernier opus RED EARTH - A malian journey (DDB Records 2007) et qui l'accompagnera dans sa prochaine tournée mondiale.
Adama nous fait également découvrir ses talents d’auteur-compositeur en enregistrant son premier album TOUNGA (Kounta Kinté 2004), qu’il présentera sur scène au cours d’une tournée française en 2004 avec son groupe DIARRA KAN.
Il appartient à la nouvelle vague de musiciens qui fait évoluer la tradition par la composition de nouveaux rythmes et de nouvelles mélodies. Le son qu’il produit avec la kora et la ngoni, instruments à cordes traditionnels, est totalement innovant. Adama a composé de nouveaux morceaux sur une nouvelle gamme aux consonances arabo-hispaniques.
+ En invité : Originaire du Wasulun,
Séga Sidibé est un des grands maîtres tambours mandingues, particulièrement apprécié pour sa connaissance parfaite du patrimoine musical malien et sa vélocité. Il a été premier soliste de la Troupe Régionale puis des Ballets de Bamako. Il a parcouru le Mali pour récolter les musiques et les danses de ses principales ethnies dans leur forme traditionnelle (instrumentation et particularités rythmiques) afin d’enrichir ses spectacles. Il s’est produit sur de nombreuses scènes internationales. Percussionniste talentueux mais aussi excellent pédagogue, il a fondé à Bamako l’Académie de percussion et de danses traditionnelles du Carrefour des jeunes. Séga y forme de jeunes artistes venus du Mali ou d’ailleurs.